Saturday, December 19, 2009

Il neige!


Comme dirait Tom, "c'est ça la magie de la Noel"
La place des Vosges a effacé ses luxueuses dorures pour laisser place à de la neige en vrac. Elle a invité les quelques enfants qui rôdaient dans le coin à entamer une bataille acharnée et glaciale sur les bouts de petits nez de leurs compagnons.
J'entends des sourires, des bouts de tendresse et j'observe ces petites mimines à réchauffer au coin d'un feu, après avoir tant savouré ce premier jour blanc à Paris.

Merry Christmas

"Soul cake" (Sting) bourdonne dans mes oreilles tandis que mon estomac ouvre ses portes pour tous les bons mets à venir, mon coeur pour tout l'amour à donner et les sentiments à partager pendant cette belle période de Noël.
Je me retrouve conquise en cette veille de Noël, mon premier roman imprimé et confié à quelques personnes à qui je tiens qui en feront une première lecture. Je les imagine, assis à côté d'une cheminée, disséminés sous un plaid, sur un tapis moelleux, les chataîgnes dans le poele sur un feu de cheminée qui crépite. Une bougie qui sent la brioche allumée sur la table basse, un bon thé bien chaud à portée de main.
Mon impatience fait son plus grand test en ces jours précieux, peu de temps avant la course à l'éditeur, mais cette épreuve attendra l'année prochaine...
En attendant je m'apprête à savourer des instants précieux en famille.
Joyeux Noël à tous.

Thursday, November 12, 2009

le début de la fin


voilà, j'ai écrit, pendant des mois, de longs mois, et j'ai fini par y arriver.
je viens d'achever mon premier roman.
c'est le moment où j'édite, je mets en page, je corrige, je relis encore et encore, à l'endroit, à l'envers...
ca pétille, ça crépite, ça croque.


Thursday, July 30, 2009

Chut! Pas de bruit, tout le monde s'est endormi

Ca faisait une peigne dis donc! Rien qui ne ressemble à une insomnie pendant des semaines. Le calme plat, peut-être trop même. Mais enfin en tout cas des nuits tranquilles, paisibles à dormir comme un chaton du soir au matin. Certes le réveil se fait toujours tôt, mais j'arrivais même à dépasser les 8 heures du cadran du réveil parfois.
Cette fois, 3h48.
Réveillée, assoifée, agacée. Une insomnie. La revoilà de plus belle qui fait son apparition avec toujours autant de grâce et d'hardiesse.
Je ne pense pas à essayer de me rendormir, je me sens inspirée comme jamais, comme quoi, mon mécanisme interne doit quand même en tirer quelque chose de positif : pour mes neurones, l'insomnie, c'est le pied!
J'y vais donc à fière allure. Je vais de ce pas rédiger des lignes et des lignes. De mon nouveau roman. Je ne dessine que les contours de ce qui pourrait être un roman. Mais je sens que ça sent bon.
C'est l'été. Il fait nuit noire, je ne peux pas encore en sentir l'odeur mais je prends sa fraîcheur de la nuit qui s'évaporera au petit matin, au pied du lit des uns, au bureau pour les autres. Pour moi en tout cas, je veux dire.
A l'arvoyure.

Thursday, July 16, 2009

Tenir le manche



S'accrocher à la vie, à des plaisirs intenses et aux peurs qui animent notre coeur.
Le vol en planneur en fait partie pour moi. Je planne.
Une manière de m'évader et de laisser libre cours à un trop plein d'énergie enfoui depuis quoi -des siècles?
Une jubilation, un plaisir au moment où la tension lâche, où l'adrénaline fait son effet.
Tout ce qu'il faut pour se vider la tête et repartir ainsi neuve, prête à conquérir la Terre.

Les gens, les personnages, leurs sentiments restent la partie la plus complexe, une fois le pieds posé à terre à nouveau.
Je m'interroge sur mes personnages qui sont de plus en plus complexes. C'est positif, mais difficile.


Thursday, July 2, 2009

hot dog

Sous cette fournaise d'été d'un début de mois de juillet, il est difficile
* de rester concentrée
* de ne pas prendre 6 douches par jour
* de dormir la nuit
* de bosser
* de faire
* de supporter un laptop bouillant sur ces genoux
* de marcher
* de mettre des chaussures
* de supporter quelconque vêtement
* de prendre le métro
* de supporter les autres à moins d'un mètre
* de ne pas penser aux vacances, à la plage
* de ne pas fermer boutique pour deux mois d'été
* de rester motivé
* de ne pas croiser de cellulite
* de corps dénudés qui devraient le rester
* d'autres corps dénudés qui auraient mieux de ne pas le faire
* de hot dog

Chaud chaud

Wednesday, June 17, 2009

Etre une femme

Claire, mon personnage principal est une femme. Qui finit par s'assumer en tant que telle.

Friday, June 12, 2009

Close the chapter

Une page se tourne aujourd'hui dans ma vie. Plus qu'une page, un roman, une histoire magnifique. Que j'ai laissé filer il y a plusieurs années. Que j'ai vécu intensément presque jusqu'au dernier jour. 
Qui aurait l'audace de dire qu'une relation est parfaite du premier au dernier jours? 
N'empêche, on l'a vécu. Et on a rigolé, on a pleuré, on s'est embrassé, on a vécu une histoire magnifique. 
Mais rien n'est pérenne réellement. L'Amour dure toujours. J'en suis sûre. Mais pas l'amour passionnel. L'amour sentiment, et c'est le plus beau.

La peur, la peur d'être seule, la peur de laisser filer son histoire, l'histoire de sa vie. Elle est omniprésente. Et elle s'apaisera. Elle disparaîtra même peut-être. Pour laisser place à une autre histoire.

Merci à lui. Merci.


Wednesday, June 10, 2009

mangé tout cru

J'ai passé une excellente soirée à boire du champagne et à déguster des sushis. 
Avec un homme très sympathique. Qui a quand même mis ses gants en latex noir pour couper le poisson. 

Il aurait pu me manger "tout cru", je n'aurais rien pu faire!
N'est-ce pas...

Tuesday, June 9, 2009

back

De retour d'une semaine de relaxation... 1000 pages de bouquins dévorées, c'est un doux euphémisme donc. Plus que de la relaxation, un vrai Farniente comme annoncé. Oui c'est vrai j'ai bossé, j'ai fait couler l'encre, mais j'ai aussi transpiré en courant sur la cote Basque, j'ai pris le soleil sur un transat pendant des heures à me délecter du peu que j'avais : du chorizo, du bon vin et des bouquins. Le peu vaut tout le reste. J'ai fait le marché tous les matins et ai cuisiné des bonnes choses. Du frais, du goûteux. J'en ai l'eau à la bouche.
Le régime, il faut que j'y songe. L'été - le vrai, arrive.
Un tour de France en prévision, c'est peu dire.

Je suis de retour en forme. J'ai passé mon trajet du retour à dessiner un nouveau personnage qui fait pleurer notre chère Claire. En forme pour les sentiments, les ressentiments et les frémissements de la vie à deux.


Monday, June 1, 2009

farniente

Je ne sais pas ce que mot veut dire vraiment. Je veux dire, la signification oui, le sens profond, sûrement, mais pas l'effet.  
Alors j'ai décidé de m'y mettre, juste pour voir comment cela fait. Je ne peux pas dire que je ne me repose jamais, mais en tout cas, je suis plutôt toujours en mouvement et j'ai du mal à ne rien faire, sans stress et sans penser que ce que je fais c'est bon pour mon cerveau. Ou mon corps.

Une semaine sur la Cote Basque, de quoi revigorer mon petit corps et mon petit cerveau aussi. Marches, jogging le long de la mer, lecture, plage, surf, cuisine sortie tout droit du marché et écriture bien sûr.

Je ne connais peut-être pas le mot Farniente, mais je connais le Paradis!

Tuesday, May 26, 2009

fournisseur de chocolat

Il faut que j'avoue un de mes vices cachés. Enfin publié il n'est pas si bien caché, mais on reste quand même dans le cercle plutôt réduit d'amis et fidèles.

le chocolat.
* Il s'est révélé pendant de nombreuses années par une brique de lait chocolaté que ma chère mutti m'apportait au lit le soir avant de m'endormir. Pas bon pour les dents, pas bon pour la digestion, mais bon pour les os, la force et l'humeur!
* Ensuite il est apparu sous forme de plaques Lindt au lait avec amandes entières grillées. Chez tous les bons marchands gourmands qui ont du goût.
introuvable aujourd'hui. c'est comme tout, le bon goût se perd.
* Il n'y pas si longtemps, il y a eu la grande sortie triomphante de la Maison du Chocolat à Saint Germain, avec sa rocaille et ses amandes recouvertes, ses pates d'amande et ses goûts pistache et praliné.
* Et aujourd'hui - et ce depuis que mon ex-belle soeur a plongé tête la première dans ce vice, il y a Patrick Roger, ses rochers et ses plaques lait aux amandes entières : une amande par carré de chocolat, je vous laisse imaginer la jouissance à la découverte de cette supercherie calorique et l'addiction qui s'en suit. 
* Et puis depuis très peu de temps, j'ai mon fournisseur. C'est officiel. Il intervient soit par carreaux (2 ou 1, car je lui ai fait comprendre que parfois seul c'était mieux qu'à deux, tout dépend l'accompagnement), soit par plaque entière (soyons fou!)
Il me livre le tout soit emballé dans du papier d'alu (comme la marmotte, dans le mille!), soit - quand il s'agit de la plaque entière, dans son papier vert émeraude d'origine et son petit sac en papier qui l'accompagne pour ne pas abîmer le lingot.

Une attention délicieuse que je souhaiterai éternelle. Tant il est bon de se faire choyer tout d'abord, par un homme plein de galanterie et de bienveillance ensuite, et aussi passionné (par ce vice et d'autres, mais un vrai passionné, un vrai).

Il va falloir que je trouve une attention en retour, un petit jeu, un plaisir des sens qui devrait nous faire partager encore des moments très gouteux.

Je vais de ce pas craquer pour un petit morceau croquant.

it is looking like a beautiful day

Les voilà mariés! Partis pour leur voyage de noce, the Honey Moon.
Je viens donc de passer un weekend dans la campagne anglaise en bonne représentante de la France. Elue plue belle robe du weekend, face aux bonbons en satin anglais, j'avais toutes mes chances...
Mais le pire pour ces mêmes anglaises a été le moment où j'ai attrapé le bouquet! La petite française qui pointe son nez et ose saisir la chance d'être la prochaine mariée.
God damn it! Elle l'a lancé sur moi oui! J'ai rien voulu du tout moi! 

Je ne saurai donner un sens à cet événement, à ce moment...
Simplement deux personnes qui s'aiment et qui se sont unis par les liens sacrés du mariage.
Simplement un couple qui se promet fidélité et respect pour toute une vie
Simplement des amis qui se réunissent et célèbrent tous ensemble cette union, l'approuvent (car ils ont droit de s'y opposer tout de même) et s'en réjouissent.
Pas simple quand même si l'on pèse les mots "à la vie, à la mort" et ceux qui suivent.
Pas simple quand même quand on scrute le taux de divorce aller à l'inverse du taux de croissance ou du PIB des pays développés en ce moment face à la crise.
Pas simple quand même quand on ne connaît que des parents divorcés ou des femmes et maris trompés.
Pas simple quand on essaie seulement déjà de fonder un couple, basé sur la confiance et le bonheur et qu'on n'en voit pas le bout.
Pas simple quand même quand on a vu des parents se déchirer depuis quoi? toujours! et qu'encore aujourd'hui après 15 ans de divorce ils continuent à ne pas s'aimer, se désaimer, se détruire.
Pas simple quand on a foi en des valeurs mais qu'on ne ressent pas l'idée de se marier devant le regard de Dieu dans une Eglise.

Mais certains franchissent le cap. Tirent la voile et se lancent! Chapeau. 
Pour ma part, j'ai un beau bouquet qui sèche chez moi. Des roses blanches.

La chanson, la dernière danse tous enlacés sur la piste avant de laisser les mariés pour leur nuit de noce. Ca c'était plein d'émotions et d'amour. Elbow, One day like this.
C'est ce moment précis que je garde en mémoire. Et qui a ponctué le weekend au sommet de la joie et des larmes.

Thursday, May 21, 2009

England quand tu nous tiens

4 jours et quelques minutes de mariage et de fête bucoliques à venir. 
Dans un cottage des plus traditionnels dans la campagne près d'Oxford.
Le weekend va être chargé, en émotion et en excès. Excès de stupeur, de bonheur, de pleurs, d'alcool et de condiment.

Je ne vais sûrement pas écrire beaucoup, mais j'emporte tout de même un petit carnet et mes plumes.  Une pour l'écriture, une pour mes cheveux, et une dernière dans le C* de celui qui me fera trop boire!
J'emporte aussi et surtout mon vieux Pola pour faire quelques photos d'ambiance et portraits.

A très bientôt. See you soon

P.S.: Lundi je vous parle du mariage et ma vision de ce... truc.
Là il faut que je file, j'ai un passage sous la Manche de prévu!

Wednesday, May 20, 2009

déception du Kennedy

J'avais décidé de participer à la rencontre de Kennedy à l'occasion de la sortie de son nouveau roman. Dans une librairie pas loin de chez moi, dans le Marais. Avec l'amie qui m'a fait connaître le monsieur.
Hier 19h.
Rien de plus agréable, je suis sortie à pieds pour me prélasser un peu dans ce bas Marais, calme mais redoutable.
Au final, interview pas des plus excitantes; beaucoup de questions sur toutes ses petites manies d'écrivain qui font son quotidien : il écrit 1000 mots par jour, ni plus ni moins. Par contre il peut écrire où il veut... plutôt le matin, avec une relecture le soir pour faire travailler le sub conscient pendant la nuit. OK. Great
Monsieur parle très bien français car il habite entre le 6ème et le 9ème depuis des années... OK. Pas très captivant tout ça. Par contre les 32 degrés de la salle l'étaient totalement.

Je fais la queue comme tout le monde pour avoir droit à la fameuse dédicace qui restera à jamais imprimée sur ce roman. 
Un moment à se souvenir, à partager avec les générations (faut pas exagérer on est pas chez Balzac ou Baudelaire), mais quand même c'est excitant si on aime l'auteur, si on aime le lire, de pouvoir caresser cette première page de temps en temps et avancer dans la lecture en se remémorant ce moment. Ou juste de dire en public, j'étais là, je l'ai vu, il a signé mon exemplaire.

Mon amie lui dit qu'elle l'a lu pendant pas mal de nuits blanches. Je me suis dit que j'allais me lancer et pour la première fois me présenter comme peut-être une future écrivain de renommée, et que j'espèrai que mes lecteurs prendront autant de plaisir à me lire que les siens.

Possessivité? Blocage? immaturité? ou juste manque d'inspiration (ce serait le pompon!)
Toujours est-il que j'ai eu droit à la dédicace la plus nulle que l'on puisse avoir. Même pas je la cite. Bullshit.
Je ne précise pas non plus que celle de mon amie était pleine de romantisme et tendresse envers ces nuits blanches... 
Résultat, je me suis tout de même plongée dans la lecture de ce pavé en rentrant. Avec une chose en tête, le finir au plus vite pour ne pas avoir à tomber trop de fois sur cette première page. 

Non je n'irai pas jusqu'à la déchirer, mais sans trop en révéler, je peux vous dire que je suis déjà vangée, hi!hi!

Pour les 4 jours à venir : un mariage dans un cottage dans la campagne anglaise. Je vais me régaler. Kennedy part avec moi.

Tuesday, May 19, 2009

soleil réconfort

Ces derniers jours ont été parsemés de larmes, de détresse et de peine. Une perte.
On se remet ou peut-être jamais. Mais la douleur est moins omniprésente.

Premier jour de Printemps. Ou qui y ressemble de près. Un ciel dégagé, pas de pluie depuis plusieurs heures maintenant, une température qui fait qu'on peut laisser la fenêtre ouverte sans se choper un rhume, et du SOLEIL!
Le soleil est un excellent médicament pour le moral et la santé mentale. 
Effets secondaires assurés : smile et positivisme. 
Effet immédiat : bonne mine et éclat.

Je reprends du poil de la bête. J'enchaîne les lignes du roman comme si on me dictait le fil de l'histoire. Je tombe sous le charme d'un nouveau personnage. Je me régale à écrire. 

Merci Soleil! 

Monday, May 18, 2009

Bonjour tristesse

Un weekend de merde. Triste à mourir. La MORT. 4 lettres. 
M comme Merde, Mange ça. Merdique. Merdeux. Misère. 
O comme ô secours, Ouragan, Ortie qui pique, qui gratte, qui déchire, qui brûle, qui démange.
R comme Râtage, Ras le Bol, Raccourci, Ralenti, Ramoli, Ridicule
T comme Tentacule, Timoré, Tas de merde, Tourbillon, TuttiQuanti, Tristesse

Quand la vie n'est plus, on ressent le manque, cette tristesse envahissante qui chatouille vos émotions les plus ancrées, vos angoisses enfouies, vos sentiments profonds.
Tout est remis en question, un être manque, on manque à cet être cher.
Il est parti, il n'a rien décidé. On lui prend la vie. On lui prend la joie, la jeunesse, la jouissance de la vie. Il ne baisera plus, mais on l'a bien baisé.

Mon cousin, jeune et beau est parti ce weekend. D'une maladie qui a ravagé son cerveau d'abord puis a emporté son corps. 
Je souhaite lui rendre hommage, mais je suis totalement impuissante. Les larmes ont coulé. 

J'aurais aimé être une poète pour lui verser quelques vers, je vais donc juste emprunter une citation de W. Allen pour pallier à ce manque : 
"si Dieu existe, j'espère qu'il a une bonne excuse."
Si je savais chanter, je murmurerai "Ode à la vie" de Bashung. 

Bonjour tristesse, aurevoir cousin.



Thursday, May 14, 2009

A.M.O.U.R. Cinq lettres

AMOUR 
5 lettres qui signent souvent la fin d'une histoire, le début, la décrivent ou la trahissent
5 lettres qui bouleversent, tordent les corps et les esprits
Amour avec A. Un A 
Comme amitié mais en plus fort. En plus extrême. En plus osé.
Comme Anthologie.
D'Anthologie.
Comme Aaaaahhhh! Au secours.
Comme Ahhhhh... c'est bon.

Claire a besoin d'être remise dans son contexte. D'Amour. Mon héros, mon personnage principal. Donc je vais étudier un peu, faire des lectures, demander de l'aide, faire appel à mes souvenirs, à mes sentiments et donner un environnement digne de ce nom à Claire.
Et puis on verra bien comment elle s'y sent au final. Le weekend va être long, mais calme. Tout en douceur. 
En même temps avec tout ce manque de sommeil, je me retrouve dans un état qui me confère toute légitimité pour planer un peu dans les hautes sphères des sentiments.

Demain, le B. Le M d'aMour. Mamour.
Bonne nuit.



Tuesday, May 12, 2009

Dutronc avait raison

Dutronc a raison. Je ne vais pas le mettre au passé. On a perdu un extrême talent de la chanson française. Pas deux, par pitié.
"Il est 5 heures, Paris s'éveille..." Il est 5 heures, c'est mon heure. C'est un peu comme un signal, un "bip lumineux" comme disait un ami amoureux de la langue et des mots, dans ma tête, un bourdonnement qui réveille mes cellules grises une à une, jusqu'à provoquer un clignement des yeux puis une ouverture. Qui me mets dans cet état. D'éveil. 
Ce matin, et ce depuis que j'ai déménagé dans ma petite nouvelle maison du Marais parisien, c'est le concierge ou la concierge - qu'il va falloir que je rencontre au plus vite, c'est une certitude, qui m'a fait passer de l'état de sommeil rare à l'éveil tout à fait courant chez moi aux aurores. Tout le monde dort, sauf lui et moi à vrai dire. Il a pris cette résolution quotidienne de s'occuper des poubelles de l'immeuble à 5h, hommage à Dutronc ou pas, il fait un barouf d'enfer, car il fait rouler ces énormes montagnes en plastique vert sur les pavés de la cour intérieure de l'immeuble, la même sur laquelle donne mon appartement, que mon cher agent immobilier m'avait confié comme d'un calme serein versus la rue, où finalement je me rends compte qu'il n'y pas un chat... ni un concierge!
Tom dit avec beaucoup d'humour en plein sommeil : "I've been attacked!". C'est un peu ça oui. Une attaque dans ma vie bien paisible de dormeuse. Ah! Ah!

Ceci étant révélé, je me soulage la conscience mais surtout je réalise que cela fait des mois que je ne dors plus. Il va falloir que je remédie à ça sans trop tarder, avant de devenir un vrai cas, une pathologie ambulante, un boulet qu'on traîne et qui se traîne.
En attendant, j'y retourne!
Il est 5 heures Paris se lève
Il est 5 heures je n'ai pas sommeil...



volupté et pêché

Je dois vous raconter une nouvelle inspiration qui me vient d'une amitié toute nouvelle. Amitié n'est sans doute pas le terme approprié, pas encore ou pas du tout. Mais ça porte un grand A tout de même.
Toujours est il que j'ai fait une rencontre. Un petit bout de bonhomme bien trempé. De la bonne trempe, j'entends. Un de ceux qui sait ce qu'il vaut, un de ceux qui sait pas encore trop ce qu'il veut même s'il est persuadé que si, un de ceux avec qui vous pouvez passer des heures à discuter, et avec qui vous vous entendrez sans aucun doute, un de ceux dont vous pourriez très bien tombé éperdument amoureuse même, s'il était un peu moins ce qu'il est. Parce qu'il est, sans aucun doute.
Parce que c'est effrayant de rencontrer des gens d'une autre espèce, je veux dire différents. Qui vous ouvre d'autres horizons, un autre point de vue. Et quand vous vous y plongez, que vous y trempez juste le bout de nez plutôt (parce qu'on ne plonge jamais tête baissée après la souffrance - ça tout le monde le sait, effet auto-protecteur), vous réalisez combien ça pourrait être bon d'y goûter. Juste goûter en grande gourmande. Conquise par le sucré, vous pourriez l'être par une nouvelle saveur, pas amer, pas doux, pas âpre, mais épais, lourd, glissant.
C'est dingue de se rendre compte à trente ans qu'on peut jouir (de la vie) de manières différentes que celle que vous avez connue jusque là.
La voilà ta phrase. 
La voilà la vie. Des expériences. Encore et encore. Je respire. Certes je ne dors pas la nuit, mais je respire. 
Ma psy serait ravie d'entendre ça.

j'entends un souffle

il fait nuit, la fenêtre est à demi ouverte, car il fait chaud. Tout du moins, je transpire. Cela fait des nuits entières que je ne trouve plus le sommeil, que je transpire, que j'ai froid, je me couvre et transpire à nouveau. il n'y a plus ces minutes de tranquillité et de calme pendant lesquelles on trouve le sommeil, on rêve et on se laisse partir. on s'évade sans attendre et sans limite dans les profonds abîmes du rêve réaliste ou totalement surréaliste. 
quand on ne dort pas, les yeux ne trouvent pas les images colorées et odorantes derrière les paupières, c'est le trou noir, yeux ouverts ou fermés. des minutes passent, des heures passent. et la tension monte. le stress, l'angoisse, l'ennui. la question perpétuelle vous lance ses rappels dans votre tête : je l'allume ou pas la lumière? je bosse, j'écris, je lis? ou je reste paupières légères dans la nuit noire à essayer de mettre un terme à l'insomnie.
cette nuit encore, elle était là, captivante et enivrante. telle une drogue, elle fragilise et vous emporte. mais vous n'en ressortez jamais indemne. le corps est las, l'esprit ne réponds plus. et puis j'ai rouvert les yeux, après plusieurs minutes de sommeil léger. le jour pointait son nez, tout doucement, alors que la pluie est tombée toute la nuit, a laissé ses coulées sur la chaussée. j'entends un souffle. le souffle de la pluie qui bat, du vent qui fait rage, mon propre souffle, celui de mon compagnon qui me suit la nuit. je ne sais plus, je crois que je dors.

Friday, May 8, 2009

new news

Début de quelque chose et fin d'autre chose.
C'est un grand jour pour moi et ça devrait être le début de quelque chose de merveilleux. 

Je trouve beaucoup mon inspiration dans la culture asiatique, et notamment japonaise. Je me suis plongée cette semaine avec ferveur dans la littérature chinoise, Shangaïenne plus précisément, parmi les gratte ciels et la folie de la jeune population, l'alcool et les intellectuels esthètes et artistes de là-bas.
Les vicissitudes de ma vie me font avancer avec beaucoup de mal, fatigue, stress, angoisse mais aussi beaucoup de maturité et de soulagement. J'avance, je grandis.
Je les aime mes 30 ans.
Merci à Weihui pour cette semaine à Shanghaï et à Coco pour son acharnement et sa personnalité.

 

Thursday, April 16, 2009

aurevoir London


Mais aussi et surtout j'ai fait mes aurevoirs à London City, ma ville de prédilection
J'ai fait un choix professionnel. Le perso serait bien resté encore quelques temps dans cette ville où j'ai goûté à tout : pas un pays, mais des langues et des cultures dans une des villes les plus cosmopolite au Monde. La bouffe, et oui je ne prends aucun risque en disant cela, j'ai découvert des mets délicieux. Qui n'a pas goûté au Roast Diner ne peut pas s'engager, sans parler du BTL (BaconTomatoesLettuce) et du Beans on Cheese on Toast, le Yorkshire Pudding, le Fish and Chips... Certes rien de bien light, mais ça a du goût et on n'en redemande!
Aussi de l'espace, du vert et de la propreté! pas de crotte de chien tous les 20 cm comme sur les trottoirs parisiens, de gens qui jettent leurs ordures sur les trottoirs sans gêne et souvent beaucoup de vulgarité, des parcs immenses, des quais sur lesquels on peut faire son jogging de 10 km sans foncer dans 28 joggers à chaque virage... des endroits artistiques purs et stimulants, et des pubs, ah! les pubs!
La ville de tous les excès même si les pubs arrêtent de servir à 11 pm pétante, on s'en sort bien pour faire la fête et s'amuser sans limite et sans complexe
La ville de la fête, des déguisements, des rires et des anglais qui parlent forts!

Bon je pourrais en parler des heures. Je suis encore toute nostalgique et bien trop fragile pour en parler librement en regardant les dernières photos de ma maison, mon quartier, la rue où j'ai rencontré mon premier Boyfriend anglais, bu ma première pint of lager et dégusté mon premier Fish and Chips. Celui où j'allais faire mon marché tous les samedis matin - Borough market...
J'en reste là pour aujourd'hui. C'est préférable.

A bientôt.


le temps d'un hiver

je ne saurai décrire en quelques lignes ces 6 derniers mois passés dans ma "cave" à bosser.
je vais plutôt m'acharner à écrire mon bouquin
il arrive un moment où on sèche, devant la cheminée à attendre que les mots reprennent
que nenni!
des heures durant rien ne se passe
alors on lâche prise pendant un moment
mon nouveau business a comblé cette défaillance, ce manque, cette sécheresse et m'a permis d'avancer 
mais certes Claire et les autres sont restés sur le banc de touche pendant un peu trop longtemps
l'arbitre donne son coup de sifflet aujourd'hui et m'a réveillé en même temps pour une bonne balade dans le parc, un bon coup de frais et enfin me remettre à écrire

je vous tiens au courant très vite 
Inspiration

Sunday, February 8, 2009

les signes

Vous m'excuserez, c'est dimanche. 
J'ai tout de même oublié de vous parler de ma révélation d'après petit déjeuner.
Finalement c'est peut-être un signe.

Vous y croyez, vous, aux signes? Qui font qu'on se dit : "c'est écrit".

Une amie chère m'a écrit une péripétie qu'elle a vécu hier. Je n'ai plus de nouvelles d'elle vraiment, elle a fait ce choix difficile pour moi, pour son bien j'imagine. Bref elle m'envoie cette histoire et j'ai vécu exactement la même histoire, hier dans la même journée, au même endroit. 
C'est un signe, non? Encore faut il lui donner un sens après cela, mais en tout cas je suis sûre qu'il y a des choses qui ne relèvent pas du hasard. De la pure coincidence. non. C'était écrit quelque part.

â glagla

Je me suis réveillée ce matin avec une révélation. Pourtant côté éveil du cerveau après une nuit pareille, c'était pas gagné d'avance. Mais bon, j'ai pris l'air une fois levée pour faire un petit tour de marché et mettre sous le bras ma traditionnelle baguette du dimanche. Et ça allait tout de suite mieux.
Il ne neigeait pas comme hier, la tempête était passée. Le ciel avait même tendance à s'éclaircir, comme si on allait avoir droit à un peu de soleil plus tard dans la journée.
Sarkozy ne passait plus à la télé, je n'avais qu'à échapper aux bavardages dans les allées et aux étals de fruits et légumes. Et éviter de naviguer sur Internet une fois rentrée.
Le calme du dimanche s'était imposé tel un dictateur de la tranquillité qui clamerait sa foi une fois par semaine.
Les regards étaient bas, ne dépassant pas le niveau du buste, ni de stupidité habituelle de la semaine des gens qui vous scrutent et vous jugent.
Je pourrais très bien être assise au Parc Monceau, avec ma petite revue de presse et mes binocles. Ou mon carnet à notes.
Mais il ne faut pas l'oublier on est encore en hiver, ça caille sec et dix minutes dehors en pull relève du record, et croyez moi j'ai tout sauf envie d'être remarquée en ce jour du seigneur.

Je retourne à mes occupations dominicales, i.e. la lecture d'abord, puis l'écriture.
Bon dimanche.

Wednesday, February 4, 2009

il le faut


en image cette fois.


Friday, January 30, 2009

après l'effort

l'effort encore!
Le snowboard, c'était GE-NIAL! Oui j'avoue, je me suis amusée, j'ai même décompressé et je n'ai même pas pensé au boulot.
Merci à Julien mon prof qui m'a supporté pendant plus de deux heures. M'a dit que je n'étais pas une vraie blonde, que j'intellectualisais même un peu trop parfois le snowboard alors que c'était du fun avant tout. M'a dit ensuite qu'il fallait que je me détende. Mais a su prendre son temps, me prendre du bon côté de la pente et m'a fait glisser... du haut de la montagne.
Les Arcs, face au Mont Blanc, avec un parfum d'Italie pas très loin, là bas derrière les montagnes...
Je ne me suis pas senti aussi détendue depuis... trop longtemps!

Après l'insomnie de la nuit dernière à bosser sur mon projet (pas le bouquin, l'autre, celui qui devrait me faire vivre financièrement pour pouvoir écrire mon bouquin), je pense que je vais faire un gros dodo ce soir. J'ai un peu le visage qui chauffe; le soleil tape depuis très tôt ce matin. Mes muscles sont endoloris, mes pieds sentent les boots de surf, mes mains le moisi (intérieur des mouffles) et le vin blanc de la pause déj me martelle la partie du cerveau disponible pour des "détentes imprévisibles supplémentaires". 
Je me régale.

Et bien vous savez quoi? La montagne, ça vous gagne ;-)

Thursday, January 29, 2009

et alors...

...demain surf toute la journée.
Si vous n'entendez plus parler de moi : au moins, on pourra dire que j'ai glissé au sommet.
Et dire que j'en rêve depuis des mois. Glisser au sommet! 
Et dire que j'en rêvais - moi, derrière un stand au salon du livre, à raconter mon livre passionnément pour arriver au sommet.

Non mais je vous jure!
Franchement.

la montagne ça vous gagne...

Mais qui? Qui est le responsable de cette accroche? 
Faut vraiment être dans la publicité pour la pondre, y croire, et la vendre à un client. Faut bien être un client pour l'acheter, l'exposer partout et faire un bilan des résultats comme si d'un coup, la montagne ça faisait gagner!
Nada!
J'ai donc l'occasion de passer quelques jours à la montagne. En effet.
L'histoire est simple : un membre proche de ma famille m'a vu après plusieurs mois et m'a dit.. enfin ne m'a rien dit en premier lieu - dubitative d'abord, puis avec pitié finalement m'a dit "Il est temps de faire quelque chose". La franchise, ça vous... fait mal. Enfin très vite remise de ce "compliment", j'ai fait ma valise. 
Et elle m'a emmené en haut, au sommet... après tous ces mois en bas, au fond, dans le noir, la cave à bosser... une chose est sûre, ça réveille.
De là à dire que ça vous gagne. Je ne suis pas encore dans la catégorie des ménagères de moins de 50 ans qui va gober cela si facilement. Il va me falloir des preuves!
Je suis arrivée il y a moins de 24 heures, je n'ai pas écrit une ligne, j'ai dépensé quinze jours de budget parisien, je ne suis pas du tout détendu, j'ai froid et il est très probable que je reparte avec une jambe, un bras, ou une cote cassée.

Et j'aurais gagné quoi? 
NA-DA!