Cette fois, 3h48.
Réveillée, assoifée, agacée. Une insomnie. La revoilà de plus belle qui fait son apparition avec toujours autant de grâce et d'hardiesse.
Je ne pense pas à essayer de me rendormir, je me sens inspirée comme jamais, comme quoi, mon mécanisme interne doit quand même en tirer quelque chose de positif : pour mes neurones, l'insomnie, c'est le pied!
J'y vais donc à fière allure. Je vais de ce pas rédiger des lignes et des lignes. De mon nouveau roman. Je ne dessine que les contours de ce qui pourrait être un roman. Mais je sens que ça sent bon.
C'est l'été. Il fait nuit noire, je ne peux pas encore en sentir l'odeur mais je prends sa fraîcheur de la nuit qui s'évaporera au petit matin, au pied du lit des uns, au bureau pour les autres. Pour moi en tout cas, je veux dire.
A l'arvoyure.
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