Hier 19h.
Rien de plus agréable, je suis sortie à pieds pour me prélasser un peu dans ce bas Marais, calme mais redoutable.
Au final, interview pas des plus excitantes; beaucoup de questions sur toutes ses petites manies d'écrivain qui font son quotidien : il écrit 1000 mots par jour, ni plus ni moins. Par contre il peut écrire où il veut... plutôt le matin, avec une relecture le soir pour faire travailler le sub conscient pendant la nuit. OK. Great.
Monsieur parle très bien français car il habite entre le 6ème et le 9ème depuis des années... OK. Pas très captivant tout ça. Par contre les 32 degrés de la salle l'étaient totalement.
Je fais la queue comme tout le monde pour avoir droit à la fameuse dédicace qui restera à jamais imprimée sur ce roman.
Un moment à se souvenir, à partager avec les générations (faut pas exagérer on est pas chez Balzac ou Baudelaire), mais quand même c'est excitant si on aime l'auteur, si on aime le lire, de pouvoir caresser cette première page de temps en temps et avancer dans la lecture en se remémorant ce moment. Ou juste de dire en public, j'étais là, je l'ai vu, il a signé mon exemplaire.
Mon amie lui dit qu'elle l'a lu pendant pas mal de nuits blanches. Je me suis dit que j'allais me lancer et pour la première fois me présenter comme peut-être une future écrivain de renommée, et que j'espèrai que mes lecteurs prendront autant de plaisir à me lire que les siens.
Possessivité? Blocage? immaturité? ou juste manque d'inspiration (ce serait le pompon!)
Toujours est-il que j'ai eu droit à la dédicace la plus nulle que l'on puisse avoir. Même pas je la cite. Bullshit.
Je ne précise pas non plus que celle de mon amie était pleine de romantisme et tendresse envers ces nuits blanches...
Résultat, je me suis tout de même plongée dans la lecture de ce pavé en rentrant. Avec une chose en tête, le finir au plus vite pour ne pas avoir à tomber trop de fois sur cette première page.
Non je n'irai pas jusqu'à la déchirer, mais sans trop en révéler, je peux vous dire que je suis déjà vangée, hi!hi!
Pour les 4 jours à venir : un mariage dans un cottage dans la campagne anglaise. Je vais me régaler. Kennedy part avec moi.
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