Toujours est il que j'ai fait une rencontre. Un petit bout de bonhomme bien trempé. De la bonne trempe, j'entends. Un de ceux qui sait ce qu'il vaut, un de ceux qui sait pas encore trop ce qu'il veut même s'il est persuadé que si, un de ceux avec qui vous pouvez passer des heures à discuter, et avec qui vous vous entendrez sans aucun doute, un de ceux dont vous pourriez très bien tombé éperdument amoureuse même, s'il était un peu moins ce qu'il est. Parce qu'il est, sans aucun doute.
Parce que c'est effrayant de rencontrer des gens d'une autre espèce, je veux dire différents. Qui vous ouvre d'autres horizons, un autre point de vue. Et quand vous vous y plongez, que vous y trempez juste le bout de nez plutôt (parce qu'on ne plonge jamais tête baissée après la souffrance - ça tout le monde le sait, effet auto-protecteur), vous réalisez combien ça pourrait être bon d'y goûter. Juste goûter en grande gourmande. Conquise par le sucré, vous pourriez l'être par une nouvelle saveur, pas amer, pas doux, pas âpre, mais épais, lourd, glissant.
C'est dingue de se rendre compte à trente ans qu'on peut jouir (de la vie) de manières différentes que celle que vous avez connue jusque là.
La voilà ta phrase.
La voilà la vie. Des expériences. Encore et encore. Je respire. Certes je ne dors pas la nuit, mais je respire.
Ma psy serait ravie d'entendre ça.
1 comment:
C'est la plus belle chose que j'ai lu sur moi !
Et en même temps, tu me donnes une clé pour comprendre ce qui m'arrive avec les autres ! Merci Nina Miller
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