Tuesday, May 26, 2009

fournisseur de chocolat

Il faut que j'avoue un de mes vices cachés. Enfin publié il n'est pas si bien caché, mais on reste quand même dans le cercle plutôt réduit d'amis et fidèles.

le chocolat.
* Il s'est révélé pendant de nombreuses années par une brique de lait chocolaté que ma chère mutti m'apportait au lit le soir avant de m'endormir. Pas bon pour les dents, pas bon pour la digestion, mais bon pour les os, la force et l'humeur!
* Ensuite il est apparu sous forme de plaques Lindt au lait avec amandes entières grillées. Chez tous les bons marchands gourmands qui ont du goût.
introuvable aujourd'hui. c'est comme tout, le bon goût se perd.
* Il n'y pas si longtemps, il y a eu la grande sortie triomphante de la Maison du Chocolat à Saint Germain, avec sa rocaille et ses amandes recouvertes, ses pates d'amande et ses goûts pistache et praliné.
* Et aujourd'hui - et ce depuis que mon ex-belle soeur a plongé tête la première dans ce vice, il y a Patrick Roger, ses rochers et ses plaques lait aux amandes entières : une amande par carré de chocolat, je vous laisse imaginer la jouissance à la découverte de cette supercherie calorique et l'addiction qui s'en suit. 
* Et puis depuis très peu de temps, j'ai mon fournisseur. C'est officiel. Il intervient soit par carreaux (2 ou 1, car je lui ai fait comprendre que parfois seul c'était mieux qu'à deux, tout dépend l'accompagnement), soit par plaque entière (soyons fou!)
Il me livre le tout soit emballé dans du papier d'alu (comme la marmotte, dans le mille!), soit - quand il s'agit de la plaque entière, dans son papier vert émeraude d'origine et son petit sac en papier qui l'accompagne pour ne pas abîmer le lingot.

Une attention délicieuse que je souhaiterai éternelle. Tant il est bon de se faire choyer tout d'abord, par un homme plein de galanterie et de bienveillance ensuite, et aussi passionné (par ce vice et d'autres, mais un vrai passionné, un vrai).

Il va falloir que je trouve une attention en retour, un petit jeu, un plaisir des sens qui devrait nous faire partager encore des moments très gouteux.

Je vais de ce pas craquer pour un petit morceau croquant.

it is looking like a beautiful day

Les voilà mariés! Partis pour leur voyage de noce, the Honey Moon.
Je viens donc de passer un weekend dans la campagne anglaise en bonne représentante de la France. Elue plue belle robe du weekend, face aux bonbons en satin anglais, j'avais toutes mes chances...
Mais le pire pour ces mêmes anglaises a été le moment où j'ai attrapé le bouquet! La petite française qui pointe son nez et ose saisir la chance d'être la prochaine mariée.
God damn it! Elle l'a lancé sur moi oui! J'ai rien voulu du tout moi! 

Je ne saurai donner un sens à cet événement, à ce moment...
Simplement deux personnes qui s'aiment et qui se sont unis par les liens sacrés du mariage.
Simplement un couple qui se promet fidélité et respect pour toute une vie
Simplement des amis qui se réunissent et célèbrent tous ensemble cette union, l'approuvent (car ils ont droit de s'y opposer tout de même) et s'en réjouissent.
Pas simple quand même si l'on pèse les mots "à la vie, à la mort" et ceux qui suivent.
Pas simple quand même quand on scrute le taux de divorce aller à l'inverse du taux de croissance ou du PIB des pays développés en ce moment face à la crise.
Pas simple quand même quand on ne connaît que des parents divorcés ou des femmes et maris trompés.
Pas simple quand on essaie seulement déjà de fonder un couple, basé sur la confiance et le bonheur et qu'on n'en voit pas le bout.
Pas simple quand même quand on a vu des parents se déchirer depuis quoi? toujours! et qu'encore aujourd'hui après 15 ans de divorce ils continuent à ne pas s'aimer, se désaimer, se détruire.
Pas simple quand on a foi en des valeurs mais qu'on ne ressent pas l'idée de se marier devant le regard de Dieu dans une Eglise.

Mais certains franchissent le cap. Tirent la voile et se lancent! Chapeau. 
Pour ma part, j'ai un beau bouquet qui sèche chez moi. Des roses blanches.

La chanson, la dernière danse tous enlacés sur la piste avant de laisser les mariés pour leur nuit de noce. Ca c'était plein d'émotions et d'amour. Elbow, One day like this.
C'est ce moment précis que je garde en mémoire. Et qui a ponctué le weekend au sommet de la joie et des larmes.

Thursday, May 21, 2009

England quand tu nous tiens

4 jours et quelques minutes de mariage et de fête bucoliques à venir. 
Dans un cottage des plus traditionnels dans la campagne près d'Oxford.
Le weekend va être chargé, en émotion et en excès. Excès de stupeur, de bonheur, de pleurs, d'alcool et de condiment.

Je ne vais sûrement pas écrire beaucoup, mais j'emporte tout de même un petit carnet et mes plumes.  Une pour l'écriture, une pour mes cheveux, et une dernière dans le C* de celui qui me fera trop boire!
J'emporte aussi et surtout mon vieux Pola pour faire quelques photos d'ambiance et portraits.

A très bientôt. See you soon

P.S.: Lundi je vous parle du mariage et ma vision de ce... truc.
Là il faut que je file, j'ai un passage sous la Manche de prévu!

Wednesday, May 20, 2009

déception du Kennedy

J'avais décidé de participer à la rencontre de Kennedy à l'occasion de la sortie de son nouveau roman. Dans une librairie pas loin de chez moi, dans le Marais. Avec l'amie qui m'a fait connaître le monsieur.
Hier 19h.
Rien de plus agréable, je suis sortie à pieds pour me prélasser un peu dans ce bas Marais, calme mais redoutable.
Au final, interview pas des plus excitantes; beaucoup de questions sur toutes ses petites manies d'écrivain qui font son quotidien : il écrit 1000 mots par jour, ni plus ni moins. Par contre il peut écrire où il veut... plutôt le matin, avec une relecture le soir pour faire travailler le sub conscient pendant la nuit. OK. Great
Monsieur parle très bien français car il habite entre le 6ème et le 9ème depuis des années... OK. Pas très captivant tout ça. Par contre les 32 degrés de la salle l'étaient totalement.

Je fais la queue comme tout le monde pour avoir droit à la fameuse dédicace qui restera à jamais imprimée sur ce roman. 
Un moment à se souvenir, à partager avec les générations (faut pas exagérer on est pas chez Balzac ou Baudelaire), mais quand même c'est excitant si on aime l'auteur, si on aime le lire, de pouvoir caresser cette première page de temps en temps et avancer dans la lecture en se remémorant ce moment. Ou juste de dire en public, j'étais là, je l'ai vu, il a signé mon exemplaire.

Mon amie lui dit qu'elle l'a lu pendant pas mal de nuits blanches. Je me suis dit que j'allais me lancer et pour la première fois me présenter comme peut-être une future écrivain de renommée, et que j'espèrai que mes lecteurs prendront autant de plaisir à me lire que les siens.

Possessivité? Blocage? immaturité? ou juste manque d'inspiration (ce serait le pompon!)
Toujours est-il que j'ai eu droit à la dédicace la plus nulle que l'on puisse avoir. Même pas je la cite. Bullshit.
Je ne précise pas non plus que celle de mon amie était pleine de romantisme et tendresse envers ces nuits blanches... 
Résultat, je me suis tout de même plongée dans la lecture de ce pavé en rentrant. Avec une chose en tête, le finir au plus vite pour ne pas avoir à tomber trop de fois sur cette première page. 

Non je n'irai pas jusqu'à la déchirer, mais sans trop en révéler, je peux vous dire que je suis déjà vangée, hi!hi!

Pour les 4 jours à venir : un mariage dans un cottage dans la campagne anglaise. Je vais me régaler. Kennedy part avec moi.

Tuesday, May 19, 2009

soleil réconfort

Ces derniers jours ont été parsemés de larmes, de détresse et de peine. Une perte.
On se remet ou peut-être jamais. Mais la douleur est moins omniprésente.

Premier jour de Printemps. Ou qui y ressemble de près. Un ciel dégagé, pas de pluie depuis plusieurs heures maintenant, une température qui fait qu'on peut laisser la fenêtre ouverte sans se choper un rhume, et du SOLEIL!
Le soleil est un excellent médicament pour le moral et la santé mentale. 
Effets secondaires assurés : smile et positivisme. 
Effet immédiat : bonne mine et éclat.

Je reprends du poil de la bête. J'enchaîne les lignes du roman comme si on me dictait le fil de l'histoire. Je tombe sous le charme d'un nouveau personnage. Je me régale à écrire. 

Merci Soleil! 

Monday, May 18, 2009

Bonjour tristesse

Un weekend de merde. Triste à mourir. La MORT. 4 lettres. 
M comme Merde, Mange ça. Merdique. Merdeux. Misère. 
O comme ô secours, Ouragan, Ortie qui pique, qui gratte, qui déchire, qui brûle, qui démange.
R comme Râtage, Ras le Bol, Raccourci, Ralenti, Ramoli, Ridicule
T comme Tentacule, Timoré, Tas de merde, Tourbillon, TuttiQuanti, Tristesse

Quand la vie n'est plus, on ressent le manque, cette tristesse envahissante qui chatouille vos émotions les plus ancrées, vos angoisses enfouies, vos sentiments profonds.
Tout est remis en question, un être manque, on manque à cet être cher.
Il est parti, il n'a rien décidé. On lui prend la vie. On lui prend la joie, la jeunesse, la jouissance de la vie. Il ne baisera plus, mais on l'a bien baisé.

Mon cousin, jeune et beau est parti ce weekend. D'une maladie qui a ravagé son cerveau d'abord puis a emporté son corps. 
Je souhaite lui rendre hommage, mais je suis totalement impuissante. Les larmes ont coulé. 

J'aurais aimé être une poète pour lui verser quelques vers, je vais donc juste emprunter une citation de W. Allen pour pallier à ce manque : 
"si Dieu existe, j'espère qu'il a une bonne excuse."
Si je savais chanter, je murmurerai "Ode à la vie" de Bashung. 

Bonjour tristesse, aurevoir cousin.



Thursday, May 14, 2009

A.M.O.U.R. Cinq lettres

AMOUR 
5 lettres qui signent souvent la fin d'une histoire, le début, la décrivent ou la trahissent
5 lettres qui bouleversent, tordent les corps et les esprits
Amour avec A. Un A 
Comme amitié mais en plus fort. En plus extrême. En plus osé.
Comme Anthologie.
D'Anthologie.
Comme Aaaaahhhh! Au secours.
Comme Ahhhhh... c'est bon.

Claire a besoin d'être remise dans son contexte. D'Amour. Mon héros, mon personnage principal. Donc je vais étudier un peu, faire des lectures, demander de l'aide, faire appel à mes souvenirs, à mes sentiments et donner un environnement digne de ce nom à Claire.
Et puis on verra bien comment elle s'y sent au final. Le weekend va être long, mais calme. Tout en douceur. 
En même temps avec tout ce manque de sommeil, je me retrouve dans un état qui me confère toute légitimité pour planer un peu dans les hautes sphères des sentiments.

Demain, le B. Le M d'aMour. Mamour.
Bonne nuit.



Tuesday, May 12, 2009

Dutronc avait raison

Dutronc a raison. Je ne vais pas le mettre au passé. On a perdu un extrême talent de la chanson française. Pas deux, par pitié.
"Il est 5 heures, Paris s'éveille..." Il est 5 heures, c'est mon heure. C'est un peu comme un signal, un "bip lumineux" comme disait un ami amoureux de la langue et des mots, dans ma tête, un bourdonnement qui réveille mes cellules grises une à une, jusqu'à provoquer un clignement des yeux puis une ouverture. Qui me mets dans cet état. D'éveil. 
Ce matin, et ce depuis que j'ai déménagé dans ma petite nouvelle maison du Marais parisien, c'est le concierge ou la concierge - qu'il va falloir que je rencontre au plus vite, c'est une certitude, qui m'a fait passer de l'état de sommeil rare à l'éveil tout à fait courant chez moi aux aurores. Tout le monde dort, sauf lui et moi à vrai dire. Il a pris cette résolution quotidienne de s'occuper des poubelles de l'immeuble à 5h, hommage à Dutronc ou pas, il fait un barouf d'enfer, car il fait rouler ces énormes montagnes en plastique vert sur les pavés de la cour intérieure de l'immeuble, la même sur laquelle donne mon appartement, que mon cher agent immobilier m'avait confié comme d'un calme serein versus la rue, où finalement je me rends compte qu'il n'y pas un chat... ni un concierge!
Tom dit avec beaucoup d'humour en plein sommeil : "I've been attacked!". C'est un peu ça oui. Une attaque dans ma vie bien paisible de dormeuse. Ah! Ah!

Ceci étant révélé, je me soulage la conscience mais surtout je réalise que cela fait des mois que je ne dors plus. Il va falloir que je remédie à ça sans trop tarder, avant de devenir un vrai cas, une pathologie ambulante, un boulet qu'on traîne et qui se traîne.
En attendant, j'y retourne!
Il est 5 heures Paris se lève
Il est 5 heures je n'ai pas sommeil...



volupté et pêché

Je dois vous raconter une nouvelle inspiration qui me vient d'une amitié toute nouvelle. Amitié n'est sans doute pas le terme approprié, pas encore ou pas du tout. Mais ça porte un grand A tout de même.
Toujours est il que j'ai fait une rencontre. Un petit bout de bonhomme bien trempé. De la bonne trempe, j'entends. Un de ceux qui sait ce qu'il vaut, un de ceux qui sait pas encore trop ce qu'il veut même s'il est persuadé que si, un de ceux avec qui vous pouvez passer des heures à discuter, et avec qui vous vous entendrez sans aucun doute, un de ceux dont vous pourriez très bien tombé éperdument amoureuse même, s'il était un peu moins ce qu'il est. Parce qu'il est, sans aucun doute.
Parce que c'est effrayant de rencontrer des gens d'une autre espèce, je veux dire différents. Qui vous ouvre d'autres horizons, un autre point de vue. Et quand vous vous y plongez, que vous y trempez juste le bout de nez plutôt (parce qu'on ne plonge jamais tête baissée après la souffrance - ça tout le monde le sait, effet auto-protecteur), vous réalisez combien ça pourrait être bon d'y goûter. Juste goûter en grande gourmande. Conquise par le sucré, vous pourriez l'être par une nouvelle saveur, pas amer, pas doux, pas âpre, mais épais, lourd, glissant.
C'est dingue de se rendre compte à trente ans qu'on peut jouir (de la vie) de manières différentes que celle que vous avez connue jusque là.
La voilà ta phrase. 
La voilà la vie. Des expériences. Encore et encore. Je respire. Certes je ne dors pas la nuit, mais je respire. 
Ma psy serait ravie d'entendre ça.

j'entends un souffle

il fait nuit, la fenêtre est à demi ouverte, car il fait chaud. Tout du moins, je transpire. Cela fait des nuits entières que je ne trouve plus le sommeil, que je transpire, que j'ai froid, je me couvre et transpire à nouveau. il n'y a plus ces minutes de tranquillité et de calme pendant lesquelles on trouve le sommeil, on rêve et on se laisse partir. on s'évade sans attendre et sans limite dans les profonds abîmes du rêve réaliste ou totalement surréaliste. 
quand on ne dort pas, les yeux ne trouvent pas les images colorées et odorantes derrière les paupières, c'est le trou noir, yeux ouverts ou fermés. des minutes passent, des heures passent. et la tension monte. le stress, l'angoisse, l'ennui. la question perpétuelle vous lance ses rappels dans votre tête : je l'allume ou pas la lumière? je bosse, j'écris, je lis? ou je reste paupières légères dans la nuit noire à essayer de mettre un terme à l'insomnie.
cette nuit encore, elle était là, captivante et enivrante. telle une drogue, elle fragilise et vous emporte. mais vous n'en ressortez jamais indemne. le corps est las, l'esprit ne réponds plus. et puis j'ai rouvert les yeux, après plusieurs minutes de sommeil léger. le jour pointait son nez, tout doucement, alors que la pluie est tombée toute la nuit, a laissé ses coulées sur la chaussée. j'entends un souffle. le souffle de la pluie qui bat, du vent qui fait rage, mon propre souffle, celui de mon compagnon qui me suit la nuit. je ne sais plus, je crois que je dors.

Friday, May 8, 2009

new news

Début de quelque chose et fin d'autre chose.
C'est un grand jour pour moi et ça devrait être le début de quelque chose de merveilleux. 

Je trouve beaucoup mon inspiration dans la culture asiatique, et notamment japonaise. Je me suis plongée cette semaine avec ferveur dans la littérature chinoise, Shangaïenne plus précisément, parmi les gratte ciels et la folie de la jeune population, l'alcool et les intellectuels esthètes et artistes de là-bas.
Les vicissitudes de ma vie me font avancer avec beaucoup de mal, fatigue, stress, angoisse mais aussi beaucoup de maturité et de soulagement. J'avance, je grandis.
Je les aime mes 30 ans.
Merci à Weihui pour cette semaine à Shanghaï et à Coco pour son acharnement et sa personnalité.