Thursday, December 30, 2010

Je ne chavirerai pas

Je ne sais pas si je dois me réjouir en ce moment ou pleurer toutes les larmes de mon coeur.
Le Elle m'a annoncé l'année du changement en 2011. Et bien c'est pas comme si je ne l'attendais pas...
En tout cas ça a déjà démarré de mon côté. Du changement.
On laisse derrière soi des choses lourdes, du poids dans l'aile qui nous empêche d'avancer correctement. Et on perds au passage des choses, des êtres qui nous sont chers...
J'ai appris une nouvelle dont je ne me remettrai sans doute jamais. Le froid gèle mes pensées, me fige dans un état de tristesse lancinante. Et me rappelle que la route du bonheur est là, devant moi, certes étroite, mais elle est bien là.
J'ai confié mon manuscrit à quelques personnes bienveillantes qui sont peut-être en train de me lire en ce moment, voire même apprécier un petit peu, qui sait.
C'est dans ces moments précis qu'on ne doit pas perdre espoir, qu'on doit rester confiant, sûr de soi... OK je reste debout, j'attends, tout de même avec beaucoup d'impatience, le retour de chacun.
Une personne très importante à mes yeux m'a fait un très bon compte rendu, ça a été mon plus beau cadeau de Noel.
Demain, RV avec un gentil homme qui a l'air de vouloir me redresser l'échine...
Je reste calme, et j'avance.

Wednesday, December 8, 2010

Le début

J'ai fini mon roman.

Sunday, December 5, 2010

mes idées se chamaillent

J'ai lutté depuis deux mois. Contre un accident qui a ravagé dix de mes côtelettes, pourtant bien précieuses pour me tenir droite devant mon laptop et faire rejaillir mes idées en vrac, mélangées ou des fois plus ordonnées.
Que nenni. La morphine a supplanté mon envie de laisser tomber les mots, encore qu'elle n'a pas su arrêter totalement ma créativité.
Je me suis jetée (d'abord sous le camion) et ensuite sur le boulot à plein temps pour oublier que j'étais infirme pour bouger mes fesses dans ma salle de yoga, sortir gambader dans mon quartier, faire la folle avec mes ami(e)s et croire enfin que je ne pouvais prétendre avancer dans mon cahier favori, celui qui donnera lieu un jour, peut-être, à un roman que j'oserai envoyer à des maisons d'édition.
Je n'ai pas perdu de temps, car heureusement j'ai gardé toutes mes idées dans mes notebook préférés, ma valise à objets et mon cerveau, l'hémisphère gauche qui a encore quelques capacités.
Je reviens, toujours accidentée, mais cette fois avec une envie incommensurable de terminer mon chef d'oeuvre, qui a pris la poussière, jamais nettoyé, mais a conservé toute sa fraîcheur.
J'ai décidé de m'offrir ce beau cadeau de Noël.

Tuesday, September 14, 2010

mise au green

Il me fallait bien ça pour une mise au vert complète. de la nature, des bêtes... un jogging au bord de l'eau, des heures interminables de dodo, une sieste avec Despentes... mais aussi des heures de cuisine qui occupent ma tête, de la bonne bouffe qui ravit mon coeur et chamboule mon estomac...
Je suis attendue chez Pommery pour un vernissage dans leur cave. Si j'avais dû imaginer mon mois rien qu'à moi, je n'aurais pas tenté le diable avec autant de bulles, mais puisque c'est ainsi, je tremperai dignement mes lèvres pincées dans le suc et les ressortirai aussitôt. Comme un tout petit rien qui chatouille.

















Friday, September 10, 2010

cure de désintox

Sentiments lancinants, souffrance, évasion vicieuse, destructrice, alcool, tabac, caféine... la liste est longue.
Je la jette à la poub' et je referme le couvercle pour un mois. c'est un début.
Besoin de renouveau, de fraîcheur, de bonne santé, de calme, d'apaisement.
Je suis à la fin d'une route qui mérite toute mon attention, mon esprit a besoin de clarté.
Les dernières lignes de mon roman. On y est, et on se concentre. On ressert les fils pour qu'ils soient tendus et que seul l'air frais passe entre les mailles.
Je m'habille, il fait froid, mes sentiments sont chauds.
J'y vais.

Sunday, September 5, 2010

l'amitié pour l'éternité

Les liens se tissent, délicats comme de la soie, pourtant résistants comme de la jute.
L'amitié ne se décrit pas, ne ternit pas, elle se vit, s'améliore comme un bon vin qu'on conserve à bonne température et qu'on pourrait boire éternellement au gré de nos envies, une gorgée de temps en temps qui ravit les papilles, le gosier, le coeur.
J'ai retrouvé une amie, pourtant jamais perdue. Envahie par des sentiments de nostalgie, de douce enfance, d'éternels souvenirs de quand on était jeunes! L'amitié était là, intacte, implacable. Elle avance et fait ses pas dans les sillons que l'on traverse, chacun de notre côté.
Ma Zaza est toujours aussi radieuse, juteuse, innocente comme au premier jour de nos ébats. Embrassades, accolades, rigolades, partages de vies passées, présentes et à venir.
La vie nous a rassemblées une bonne fois pour toute. Je prends le bon, le mauvais et tout le reste et je savoure inlassablement cette force incommensurable qui nous lie à jamais.
Je repars pleine d'énergie positive et elle reste là, à sa place que je lui réserve tout spécialement dans mon coeur, bien au chaud pour conserver la chaleur de notre relation.
Sur la route du retour, j'entends Zaz qui chantonne une mélodie sulfureuse, et j'imagine aisément, le A en plus, Zaza suivre son chemin, pleine d'espoir et d'allégresse.
A bientôt ma Zaza.

Monday, August 30, 2010

C'est la rentrée!

Je tressaillais d'impatience cette dernière semaine en attendant ce moment fatidique. Qui en fait sombrer plus d'un à l'idée de reprendre le travail, de remettre le réveil, de sentir la fraîcheur envahissante, d'amener les bambins à l'école et d'accomplir les quelques bonnes résolutions énumérées en fin de plage ou dans le train du retour de vacances.
Pour ma part, je n'ai pas besoin de réveil, réglée comme une horloge, je n'ai pas de liste d'affaires scolaires à cocher car pas de môme, je travaille de la maison et j'aime ce temps, qui annonce des couleurs chaudes d'automne, le bruit des feuilles craquelées qui n'ont pas résisté aux branches, les vapeurs de thé chaud qui réchauffent le coeur, l'air ambiant qui dissumule sa fraîcheur animant les âmes endormies.
Je me réjouis à l'idée de m'emmitoufler dans de chauds vêtements, extrêmités engoncées dans de la pure laine ou du cachemire (ma mère m'a toujours dit de bien couvrir pieds, mains, tête pour pallier au refroidissement de tout le corps). J'ai déjà testé l'allumage de quelques bougies parfumées, et j'ai même craqué pour un pull en grosse laine que j'ai tenté de porter chez moi, juste pour apprécier l'effet de style à venir.
Il me tarde de sortir dans le quartier avec la panoplie rutilante d' "une fille en automne" et de savourer ma ville dans toute sa splendeur à cette époque de renouveau, de renaissance.
Paris sera toujours Paris, néanmoins elle sublime à cette époque, et je compte bien en apprécier toutes ses merveilles.
Couleur camel, senteur chèvrefeuille, goûts des herbes, saveurs veloutées, je me régale déjà.

Bye bye l'été, à nous la saison de tous les possibles!

Wednesday, August 25, 2010

La Toscane, c'est...

... des tournesols qui sourient au soleil, du bellini au pur nectar de pêche, des villages pittoresques perchés sur des collines, des paysages carte postale, de la pluie qu'on n'attendait pas, des bottes de foin en veux-tu en voilà, des pinocchios sacrément menteurs, des italiens réellement machos, pizza et pasta de la mama, sept heures d'attente pour ne rien voir du palio, des typos gracieuses suspendues partout, des étranges triporteurs qui défilent dans les villages, des glaces pour tous les goûts, un passé tracé dans pléthore d'églises et autres vestiges de leur histoire sacrée, un accent bien prononcé, et une panne pour rentrer.
Quatre heures nous séparaient de la Corse, puis trois jours entiers pour rentrer!
Mais quel régal! 
Depuis je penche mon oreille attentivement et j'entends parfois les grillons depuis mon petit appartement parisien. Je ferme les yeux et je vois des pure sangs se livrer bataille sur la place d'El Compo, je claque ma langue sur mon palais et je sens encore le goût du capuccino. Puis je téléphone à mon amie Karine et je repense à ce doux voyage.
Maintenant j'écris, avec des nouvelles images qui m'accompagnent dans ma narration. 
Un bain d'énergie qui vaut toutes les vitamines du monde!




























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