Je tressaillais d'impatience cette dernière semaine en attendant ce moment fatidique. Qui en fait sombrer plus d'un à l'idée de reprendre le travail, de remettre le réveil, de sentir la fraîcheur envahissante, d'amener les bambins à l'école et d'accomplir les quelques bonnes résolutions énumérées en fin de plage ou dans le train du retour de vacances.
Pour ma part, je n'ai pas besoin de réveil, réglée comme une horloge, je n'ai pas de liste d'affaires scolaires à cocher car pas de môme, je travaille de la maison et j'aime ce temps, qui annonce des couleurs chaudes d'automne, le bruit des feuilles craquelées qui n'ont pas résisté aux branches, les vapeurs de thé chaud qui réchauffent le coeur, l'air ambiant qui dissumule sa fraîcheur animant les âmes endormies.
Je me réjouis à l'idée de m'emmitoufler dans de chauds vêtements, extrêmités engoncées dans de la pure laine ou du cachemire (ma mère m'a toujours dit de bien couvrir pieds, mains, tête pour pallier au refroidissement de tout le corps). J'ai déjà testé l'allumage de quelques bougies parfumées, et j'ai même craqué pour un pull en grosse laine que j'ai tenté de porter chez moi, juste pour apprécier l'effet de style à venir.
Il me tarde de sortir dans le quartier avec la panoplie rutilante d' "une fille en automne" et de savourer ma ville dans toute sa splendeur à cette époque de renouveau, de renaissance.
Paris sera toujours Paris, néanmoins elle sublime à cette époque, et je compte bien en apprécier toutes ses merveilles.
Couleur camel, senteur chèvrefeuille, goûts des herbes, saveurs veloutées, je me régale déjà.
Bye bye l'été, à nous la saison de tous les possibles!
Monday, August 30, 2010
Wednesday, August 25, 2010
La Toscane, c'est...
... des tournesols qui sourient au soleil, du bellini au pur nectar de pêche, des villages pittoresques perchés sur des collines, des paysages carte postale, de la pluie qu'on n'attendait pas, des bottes de foin en veux-tu en voilà, des pinocchios sacrément menteurs, des italiens réellement machos, pizza et pasta de la mama, sept heures d'attente pour ne rien voir du palio, des typos gracieuses suspendues partout, des étranges triporteurs qui défilent dans les villages, des glaces pour tous les goûts, un passé tracé dans pléthore d'églises et autres vestiges de leur histoire sacrée, un accent bien prononcé, et une panne pour rentrer.
Quatre heures nous séparaient de la Corse, puis trois jours entiers pour rentrer!
Mais quel régal!
Depuis je penche mon oreille attentivement et j'entends parfois les grillons depuis mon petit appartement parisien. Je ferme les yeux et je vois des pure sangs se livrer bataille sur la place d'El Compo, je claque ma langue sur mon palais et je sens encore le goût du capuccino. Puis je téléphone à mon amie Karine et je repense à ce doux voyage.
Maintenant j'écris, avec des nouvelles images qui m'accompagnent dans ma narration.
Un bain d'énergie qui vaut toutes les vitamines du monde!
Monday, August 23, 2010
Une Corse aux mille visages
On pouvait la sentir jusque sous nos pieds la magie, alors qu'on accélérait toujours plus vers de nouvelles contrées. Deux amies inséparables depuis des décennies qui se devaient de célébrer leur amitié dans un coin digne de ce nom.
Je ne saurais décrire les paysages, les images parlent d'elles-mêmes. Un kaléidoscope aux mille teintes et volutes qui ont nourrit un imaginaire des cinq sens.
J'ai des images pleins la tête maintenant de retour à Paris, cette terre plate qui vacille entre facéties et curiosités. J'apprécie le retour à la maison, comme j'ai pu savourer ces vacances.
Un grand merci à ma K.
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