Wednesday, June 30, 2010

Venezia... baci baci

Il m'aura fallu moins de deux heures pour arriver sur cette Terre extraordinaire, cette ville musée qui m'a laissé pantoise. J'ai eu la chance d'être logée dans un endroit spectaculaire un palazzo, installée confortablement dans la bilbiothèque de la maison - si ça n'est pas un signe! vue sur Santa Maria de la Salud... puis de déambuler dans le dédale des rues étroites, franchir les portes de joyaux sacrés accompagné d'un érudit, un amoureux de la ville et un passionné de la marche. C'est peu dire si on a marché, levé la nuque vers le ciel, écarquillé nos yeux tout ronds tout bleus devant des merveilles ancestrales et désarété des poissons exquis.
J'ai fini par acquérir un petit manuel Parlo Italiano per francesi. Si si!

























Thursday, June 17, 2010

Nova y va

Ce matin, c'est un matin Nova. Va pour le ciel nuageux, le boulot à ras bord, enfermée chez moi. Nova va de soit pour une matinée pareille.
J'entends entre deux bons sons reggae et pop electro des news improbables, et pourtant véridiques!
"Armé d'un poignard, un homme d'une cinquantaine d'année est parti buter Ben Laden!
Intérrogé par des psy... on attends la suite!

Et on l'encourage bien sûr.

Wednesday, June 16, 2010

Le pieds

Baryschnikov... une heure suspendue, comme un moment qu'on élève délicatement avec des ficelles de lin blanc. D'une fragilité absolue, d'une grâce indescriptible qui nous transportent au delà de l'imaginaire.
On retombe toute en délicatesse et on applaudit incessamment jusqu'à ce que le rideau nous sépare de ce maestro. Son invitée, sa compagne de duo, Ana Laguna, a tout autant fait chavirer nos émotions.
Au delà du temps, ils ont su proférer leur art sur pointes et en arabesque, au sommet. Ce soir, ils nous épanouissaient avec une mise en scène prodigieuse et une musique envoûtante, nous rappelant que le temps passe...
Mais le talent reste, ça ne fait aucun doute. La magie agit et la passion dévore tout.

Je viens de passer sans doute mon meilleur moment de spectacle (quel faible mot pour désigner la performance...) avec ma chère et tendre Piou Piou, qui je l'entendais pour la première fois, a exercé cet art unique de la danse dans sa vie... passée?

Bravo maestro, ou plutôt devrais-je dire поздравляю

Monday, June 7, 2010

comme un vieux lundi


La semaine a aussi mal démarré qu'elle a terminé. Pourtant avec un si bon weekend entre les deux. 
Deux finales à Roland Garros qui m'ont fait tressailler sur mon canapé, un picnic tellement relaxant au bois de Vincennes avec les potes, du repos, du calme... Bref tout laissait présager un bon début de semaine.
Lundi, le couac de 9h du matin. Qui s'est installé des heures auparavant, alors que je tentais de faire une nuit de sommeil. Au lieu de ça, mon corps s'est agité dans de lourds cauchemars, puis dans des heures d'insomnies à me tourner dans tous les sens, mais jamais le bon, forcément.
Bref je m'acharne dès maintenant à oublier cet épisode. Et je lance avec acharnement dans le boulot, zieutant de temps à autre ce doux soleil...


Saturday, June 5, 2010

déception

Y'a des matins comme ça. Des jours qui rallongent et n'en finissent plus, paraissent longs, trop longs. Un mauvais moment, une dure épreuve vient se glisser dans le cour d'un long fleuve tranquille.
Je finis cette semaine avec une bouche pâteuse, un arrière goût au fond de la gorge, une épine dans le coeur.

Je vantais la naissance d'une amitié il y encore très peu de temps, alors que je roulais ma bosse dans des journées éclatantes, écarlates, qui brillaient avec le soleil, qui poussaient avec les fleurs du Printemps, au gré de bonnes rigolades et de plaisirs intenses partagés.
Celle-ci s'est arrêtée nette, après un échange de balles pourtant bien intense à Roland Garros. Filet tendu, la balle a giflé ce cordage. Je l'ai prise de plein fouet. On aurait dit Samantha Stosur qui me donnait son meilleur coup, droit dans le coeur. 218 km heure.
Je suis restée totalement impuissante, car je n'ai pas compris. Et aujourd'hui je ne comprends toujours pas.

Mes valeurs en amitié sont pourtant claires. Je ne cesse de les mettre en oeuvre dans toute sorte d'ouvrages.
Cela n'a apparemment pas été suffisant, ou en tout cas pas clairement reçu.
Cette tristesse me suit, dans sa petite boîte, dans la poche gauche de mon short en jean. Elle pèse son poids et me fait sentir une toute petite fille qui a besoin du jupon de sa maman pour essuyer ses larmes.
Dans quelques jours, je placerai ce petit coffret dans un tiroir de ma commode, une plume douce de souvenirs.

En attendant, je me relève, comme à chaque épreuve que la vie nous réserve. Je lis ces quelques mots du dernier roman de Pancol, qui lui aussi pèse (800 pages, c'est peu dire).
"On est seul responsable de sa vie. il ne faut blâmer personne pour ses erreurs. On est soi même l'artisan de son bonheur et on est parfois aussi le principal obstacle à son bonheur. (...) Ne laisse personne te détourner de ton chemin. N'aie jamais peur de revendiquer ce qui te tient à coeur."
Je prends ça et tout le reste et je m'en vais continuer à vivre MA vie.