Thursday, October 30, 2008

il le faut

petite parenthèse politique. Les 30 minutes de Barack Obama d'espaces publicitaires, pour la maudite somme de 40 millions de dollars. Il le fallait.
J'ai bossé dans la pub, et dire qu'il fallait prier et tenter de vendre une idée créative hors du commun pour espérer un 30 secondes! 
Ca se regarde, on repense à Bush et son Texas et finalement on est convaincu.

http://www.youtube.com/watch?v=GtREqAmLsoA

Wednesday, October 29, 2008

la montagne, ça vous gagne

Me voilà de retour à Londres après quelques jours dans les Alpes.
Mon personnage principal Claire en sort plus que ravie elle aussi. Elle avance et positive de plus en plus finalement.
Tout le monde est ravi.

Ce matin, retour dans les nuages et le frois saisissant qui m'a mené jusqu'à la Tate pour une expo ephémère des plus surprenantes, mais sympathique.







Tuesday, October 21, 2008

avec


Voilà deux petits jours sont passé et le "sans" a laissé ses quatre lettres couler le long de la Tamise, alors qu'il pleuvait des grenouilles et qu'à Paris il faisait grand beau.
Les "frogs" ont donc jumpé au-delà de la Manche et moi aussi, du coup.
Le "avec" a refait surface avec rage et volonté. Je ne le lâcherai pas de sitôt, c'est moi qui vous le dit.
Quatre jours à la montagne à la fin de la semaine pour un ressourcement complet et réharmoniser les chakras. Ca promet de l'écriture au sommet.
I can't wait!


Saturday, October 18, 2008

sans

Il y a des jours avec et des jours sans. 
Celui est SANS.
Sans volonté, motivation, envie, désir.
Aussi sans sommeil.
Aussi sans français.
Une journée anglaise, pleine de pleurs et peu de mots qui coulent. 
Mais ces pensées m'aideront à rédiger dans les prochains jours j'en suis sûre.

Wednesday, October 15, 2008

un weekend en province



Tout de suite les gens réagissent mal, mais je ne sais pas trop comment la nommer si ce n'est Province. Et puis, je trouve que ça sonne plutôt bien, un peu comme la Provence.
Bref, j'ai passé trois jours à me ressourcer auprès de ma famille et mes bons vieux copains de toujours.
J'ai fait une petite escapade merveilleuse avec ma meilleure amie dans mon école-de-quand-j'avais-8-ans, une école de bonnes soeurs. Des souvenirs ont ressurgit dans tous les sens et pendant notre balade dans le parc, j'ai trouvé une inspiration nouvelle, pleine de sens, pour continuer et avancer dans mon écriture.
Me voilà toute prête à reprendre ma plume.


Sunday, October 5, 2008

Paris

Auourd'hui direction Paris pour une semaine.
Cette ville m'inspire, me manque par moments aussi. 
Je ne passe pas une journée à Paris sans prendre des photos, me poser à une terrasse de café à lire un journal ou mon roman du moment, écrire de longues pages ou encore passer des heures à observer les gens. C'est l'endroit idéal pour composer. Même si malheureusement quand je viens c'est toujours pour quelques jours seulement et je suis donc toujours en vadrouille. Difficile de prendre quelques heures pour moi à écrire. Je préfère prendre toute l'inspiration possible, vivre les moments avec les gens, ma famille, mes proches et repartir blindée pour les jours à venir. 
Dimanche. Une journée pluvieuse, je vais sans doute m'assoupir dans le train, et regarder la pluie battante s'abattre sur la vitre du train.

Saturday, October 4, 2008

promo

Je ne devrais sans doute pas faire ça et me consacrer à la promotion de mon propre livre, mais il s'avère que je viens de terminer un petit délice. Un cadeau de mon amie éternelle, celle qui est sur mon épaule constamment pour me soutenir (elle est toute légère, je ne la sens même pas).
Des sentiments, des pleurs et des angoisses partagés. 
A lire. Définitivement. 
Chaos Calme de Sandro Veronesi.

it is bloody cold


C'est le temps idéal pour écrire. Un réveil très matinal : 5h. Une lecture sous la couette tant il est bon de se rendormir après quelques pages. Je sens le froid envahir mon corps à ses extrêmités : pieds et mains gelés, je continue de parcourir mon livre du moment. Puis mon corps se remet en veille pendant deux bonnes heures. Un vrai bonheur, et un soulagement, il faut le dire. Je ne suis plus qu'à quelques minutes de ce que je pourrais appeler dans mon cas une grasse matinée. Je me lève subrepticement, débousssolée. il est trop tard pour mon horloge interne et quelques instants encore et je ne pourrais pas m'en remettre. Je me lève d'un bond et j'enfile mes vêtements les plus chauds et confortables qui sont à portée de mains. Une paire de collants épais, un pull très très long en cachemire et une chemise veste à carreaux. J'empoigne mon vélo et descends dans la rue, prête à parcourir les rues désertes de Londres d'un samedi matin. Les quelques gens que je croise - courageux et persévérants, les runners semblent se réchauffer par leurs pas de plus en plus rapides et vifs. J'accélère afin d'en faire autant jusqu'à l'endroit que j'ai choisi ce matin pour écrire. Le pain quotidien. Un endroit tranquille à cette heure, une ambiance plutôt parisienne et une musique tout à fait hors propos : Tchaikovsky. Une dizaine de minutes plus tard, je ne prête plus attention à la musique, je suis déjà loin. J'écris, les mots coulent tout seuls. 
Après avoir commandé un café au lait et du pain frais, on me laisse tranquille.