Monday, September 19, 2011

la course aux sentiments

C'est drôle comme parfois les humeurs vacillent. Au gré d'un film par exemple ou de quelques lignes d'un roman. Les sentiments chavirent, débarquent en puissance sous la houle des expériences qu'on assimile aux siennes.
Deux heures plus tard, après une séance de ciné, aujourd'hui, mon humeur a flanché. Non pas qu'elle ait terni, au contraire, elle a juste changé. On se projette dans des situations romancées, on se plonge dans un personnage, une histoire. Je vis cela très souvent, cela m'aide beaucoup dans l'écriture. Même si cet état ne dure jamais, mes personnages se construisent au gré de mes propres histoires. Comme s'il y avait toujours un peu de moi qui s'immisçait dans les recoins de mon décor, que j'ai posé sciemment, et qui, après ça, prends naturellement une autre direction. Tout chavire.
Les sentiments sont là.

Mes derniers renversements de sentiment :
* lorsque j'ai dévoré "L'homme qui ne voulait pas fêter son anniversaire"
* quand je suis sortie de "La Piel que habito" d'Almodovar
* à la page 6 de mon nouveau roman, après une soirée improvisée avec mon ami David
* après avoir lu un email d'un lecteur, très touchant
* en sortant la tête de mon café crème au troquet du coin ce matin

Demain je continuerai à laisser aller mes sentiments, dans une course folle, qui je l'espère prendra l'allure d'une escapade de villégiature.
Tout ce qu'il me faut pour faire voyager mon personnage, Viviane.

Friday, September 9, 2011

sans répit

Il n'y pas de moment de répit dans la vie.
Ca pourrait être le début d'un de mes futurs romans.
Les idées s'emmêlent, les sentiments s'entrechoquent sans blanc. Je n'ai même jamais eu un "black out".
Quand je suis née la machine s'est mise en marche et depuis elle s'emballe. Je tente de recharger les batteries, sans mode d'emploi.
La mort vous rattrape, le ding dong de la fin. Un proche est parti sans dire aurevoir.
Lors d'une de mes sorties nocturnes, je me suis noyée dans l'oubli. Quelques fois, ça fonctionne.
Aujourd'hui une fatigue indescriptible me gagne.
Je tente de reposer mon esprit, j'ai décidé de reprendre le yoga.
Agir sur mon corps pour laisser un peu de répit à l'esprit.

Thursday, September 1, 2011

rentrée poil au nez

Tandis que tout le monde autour de moi boude la rentrée je me gargarise telle une vraie délurée. Pour preuve, j'ai dépoussiéré mon bureau après un aménagement musclé, j'ai trié sur le volet mes bouquins et manuels de référence et j'ai fait de la place pour toutes les nouvelles choses à venir.
Je rafistole mes pensées autour de mes nouveaux projets d'écriture... un blog pour une nouvelle société qui souhaite parler de notre ville et ses petits trésors, un rédactionnel que je compte envoyer à tous les rédacs en chef dignes de ce nom, mes petits freelance que j'affectionne toujours autant car ils me permettent de faire tout le reste, et bien sûr un nouveau roman.
Pour moi la rentrée rime et s'installe sans l'once d'un froissement. Elle file vers l'avenir.