C'est drôle comme parfois les humeurs vacillent. Au gré d'un film par exemple ou de quelques lignes d'un roman. Les sentiments chavirent, débarquent en puissance sous la houle des expériences qu'on assimile aux siennes.
Deux heures plus tard, après une séance de ciné, aujourd'hui, mon humeur a flanché. Non pas qu'elle ait terni, au contraire, elle a juste changé. On se projette dans des situations romancées, on se plonge dans un personnage, une histoire. Je vis cela très souvent, cela m'aide beaucoup dans l'écriture. Même si cet état ne dure jamais, mes personnages se construisent au gré de mes propres histoires. Comme s'il y avait toujours un peu de moi qui s'immisçait dans les recoins de mon décor, que j'ai posé sciemment, et qui, après ça, prends naturellement une autre direction. Tout chavire.
Les sentiments sont là.
Mes derniers renversements de sentiment :
* lorsque j'ai dévoré "L'homme qui ne voulait pas fêter son anniversaire"
* quand je suis sortie de "La Piel que habito" d'Almodovar
* à la page 6 de mon nouveau roman, après une soirée improvisée avec mon ami David
* après avoir lu un email d'un lecteur, très touchant
* en sortant la tête de mon café crème au troquet du coin ce matin
Demain je continuerai à laisser aller mes sentiments, dans une course folle, qui je l'espère prendra l'allure d'une escapade de villégiature.
Tout ce qu'il me faut pour faire voyager mon personnage, Viviane.
Deux heures plus tard, après une séance de ciné, aujourd'hui, mon humeur a flanché. Non pas qu'elle ait terni, au contraire, elle a juste changé. On se projette dans des situations romancées, on se plonge dans un personnage, une histoire. Je vis cela très souvent, cela m'aide beaucoup dans l'écriture. Même si cet état ne dure jamais, mes personnages se construisent au gré de mes propres histoires. Comme s'il y avait toujours un peu de moi qui s'immisçait dans les recoins de mon décor, que j'ai posé sciemment, et qui, après ça, prends naturellement une autre direction. Tout chavire.
Les sentiments sont là.
Mes derniers renversements de sentiment :
* lorsque j'ai dévoré "L'homme qui ne voulait pas fêter son anniversaire"
* quand je suis sortie de "La Piel que habito" d'Almodovar
* à la page 6 de mon nouveau roman, après une soirée improvisée avec mon ami David
* après avoir lu un email d'un lecteur, très touchant
* en sortant la tête de mon café crème au troquet du coin ce matin
Demain je continuerai à laisser aller mes sentiments, dans une course folle, qui je l'espère prendra l'allure d'une escapade de villégiature.
Tout ce qu'il me faut pour faire voyager mon personnage, Viviane.