Tuesday, April 13, 2010

Flammarion c'est le pompon!

Je tourne en rond, je fais des bonds. Les minutes passent, les heures s'accrochent à l'aiguille de ma montre, lourdes, assomantes. Que faire sinon attendre?

Un éditeur de chez Flammarion a généreusement accepté de lire mon manuscrit. Une rencontre agréable qui vient ponctuer une première étape fastidieuse de correction, de réécriture, de râtures, de découpage...

Je me suis mise au Yoga depuis une semaine, depuis ce même jour où j'ai achevé la première mouture de ce qu'on appelle dans notre jargon un manuscrit. Sans doute me fallait il un substitut, une courte pause qui vient scander mes journées de doute, de questionnement.
Et je dois dire que ça fonctionne à merveille. J'ouvre mes chakras, je dissimule mes pensées les plus scabreuses entre mon menton et mes mains jointes sur le fin tapis de la salle de gym, avant d'attaquer des poses magistrales que je n'avais jamais osé imaginer pouvoir réaliser du haut de mon corps si raide.
Om Namak Shivaya... je martèle ce mantra avec férocité. Pour le bien de tous, croyez moi.


Aussi ai-je repris l'écriture de mon deuxième roman, qui contre toute attente avance avec entrain, me plaît, me stimule. Je m'occupe je suis occupée.
Mais bon Dieu, qu'est ce que je déteste attendre!

Thursday, April 1, 2010

le synopsis

Claire a 30 ans, cette « sommité poétique » de l’âge selon Balzac, où les femmes peuvent embrasser tout le cours de la vie et voir aussi bien dans le passé que dans l’avenir. Ébranlée par une maturité bourgeonnante, elle dresse un bilan du chemin parcouru, les amitiés, les amours déchues, les illusions perdues et l’espoir retrouvé. Sans oublier la famille qu’on aime haïr, puis, que l’on aime tout court, une fois assis au carrefour de cette existence qu’on lui doit malgré tout. Ses pensées s’accrochent comme tant de colifichets sur l’étagère des souvenirs et l’accompagnent dans les vicissitudes du quotidien à la recherche de grandes choses dans les petits riens. Deux rencontres inattendues lui donneront les ailes pour s’arracher enfin aux limbes tenaces de l’adolescence et goûter un nouveau départ, une saine émulation, mieux, une renaissance ; la vie ne commence t-elle pas à trente ans ?  Claire déroule son récit acerbe sans réprimer ses pulsions mutines et piquantes pour autant, car, après tout, on badine toujours avec la vie.